Kasaï-Central : L’ONG FMMDK condamne le comportement des auteurs d’une sextape diffusée sur les réseaux sociaux

L’ONG Femme Main dans la Main pour le Développement du Kasaï (FMMDK) hausse le ton face à la circulation d’une sextape dans les réseaux sociaux attribuée à un groupe des gens dont les étudiantes, joueuses et un chef coutumier.

Cette dénonciation a été faite par la coordonnatrice nationale de cette structure de droits de la défense des femmes ce jeudi 23 décembre 2023 à Kananga, lors d’une interview accordée à la rédaction de AFRICA24SUR24.NET .

« Nous sommes très déçues ces jours de voir comment on a jeté de l’opprobre sur notre lutte où nous défendons les droits des femmes, nous sommes surprises aujourd’hui de voir sur les réseaux sociaux la nudité de jeunes filles que nous connaissons sur la ville de Kananga et c’est très inconcevable. Vraiment je suis personnellement touchée car tous les jours je défends les filles et quand je vois ces dernières pratiquées de telles choses je suis bouleversée » a fustigé Nathalie Kambala

Selon l’animatrice de cette structure de la société civile, les centres Kasaiens ont été « choqués et scandalisés par les images qui ont circulé dans les réseaux sociaux compromettant sa double dignité de député et d’autorité coutumière ».

Par la même occasion, la coordonnatrice de l’ONG FMMDK a déploré l’attitude de certains enseignants qui, selon elle, parlent certaines bêtises de l’immoralité aux enfants à travers le cours d’éducation à la vie avec pour objectif de nuire le moeurs de ces derniers.

« Donc l’école, l’université et l’église ont failli à leurs missions dans l’éducation des enfants » a t-elle martelé

L’ONG FMMDK appelle toute personne éprise d’un sens de responsabilité d’épargner les enfants à l’exploitation des images pornographiques tournées par des jeunes filles de la ville de Kananga et exhorte la Justice de diligenter une enquête pour démanteler ce réseau.

Pour rappel, depuis quelques jours, des vidéos pornographiques et sextapes tournées par les centres Kasaiens, circulent dans les réseaux sociaux. Une situation que déplorent les forces-vives locales.