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Congo-Brazzaville : connexion internet coupée, le vote du nouveau président de la République a débuté

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2,5 millions d’électeurs congolais sont appelés à élire leur président parmi sept candidats. Le président sortant Denis Sassou Nguesso, 77ans, brigue un 4e mandat après 36 ans cumulés au pouvoir.

Le contexte de la tenue de cette présidentielle, dans la continuité des précédents scrutins, offre peu de perspective d’une remise en cause du pouvoir du président Denis Sassou Nguesso, qui cumule 36 années à la tête du pays. La participation constitue un des enjeux du scrutin.

Qui sont les 7 candidats en lice ?

Parmi eux, le principal rival du président Sasou Nguesso, Guy-Brice Parfait Kolélas, 60 ans, qui avait terminé deuxième à laprésidentielle de 2016, est malade du Covid-19 et doit être évacué ce dimanche vers la France d’après son directeur de campagne Cyr Mayanda, cité par l’AFP.

8h Au moins une heure de retard à l’ouverture du bureau de vote de Ouenze, 5e arrondissement de Brazzaville , selon notre correspondant Berdy Pambou

Le réseau Internet est inaccessible depuis à peu après minuit. Il l’était toujours à l’ouverture des bureaux de vote dimanche 7h.

Le 16 mars, une cinquantaine d’organisations, dont Internet sans frontière, avaient invité dans une lettre ouverte le président Sassou Nguesso à « garder internet ouvert, accessible et sécurisé pendant toute la période de l’élection présidentielle de 2021 ».

Internet et les réseaux sociaux « offrent un espace pour la communication, de débat public, de recherche d’informations sur les processus électoraux et les candidats, pour rendre compte et documenter les événements et les résultats », ont-elles insisté. »Les coupures d’internet portent atteinte aux droits humains, perturbent les services d’urgence et paralysent les économies ».

Les 5700 bureaux de vote ouverts à 7h, devraient être fermés à 18h GMT.

Mercredi 17 mars, entre 55.000 et 60.000 membres des forces de sécurité ont voté par anticipation.

Un vote considéré comme une source de fraude potentielle par les rivaux du président sortant.

Par ailleurs, la conférence épiscopale, qui a émis de sérieuses réserves sur la transparence et la crédibilité de cette présidentielle, s’est vu refuser l’accréditation lui permettant d’envoyer des observateurs électoraux dans les bureaux de vote.

Africa24sur24.net avec AFP

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