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Politique

Disparition de l’avion cargo : Sam Bakasende dénonce une tentative d’attentat contre le président Tshisekedi et appelle son entourage à la vigilance

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En Republique démocratique du Congo, un avion affrété par la présidence s’est écrasé le weekend dernier alors qu’il faisait route vers Kinshasa. L’Antonov 72 transportait huit personnes et la voiture présidentielle. Cette annonce a provoqué la colère des cadres du pays dont Sam Bakasende wa Kasende coordonnateur national du réseau des organisations de la société civile. Une cellule de crise a été mise sur pied.
Les recherches se sont poursuivies toute la semaine jusqu’à retrouver l’avion en question écrasé à Kole un village à voisinage de la province du Sankuru.

Selon la présidence, l’avion transportait huit personnes – quatre membres d’équipage d’Europe de l’Est, trois des gardes du corps de Félix Tshisekedi, son chauffeur – ainsi que la voiture blindée utilisée par le chef de l’État lors de sa visite à Bukavu.
L’avion est entièrement calciné, aucun survivant. Cette information s’est répandue par des canaux officiels comme une trainée de poudre depuis la mi-journée du mardi.

Les forces aériennes congolaises ont cette fois bénéficié des moyens de télédétection fournis par la Monusco. Leur mission : balayer toute la zone. Une source officielle affirme qu’elle n’est pas particulièrement difficile d’accès. La cellule de crise précise que selon les premières analyses des spécialistes du domaine aéronautique, le crash serait dû aux mauvaises conditions météorologiques.

Depuis les messages de condoléances se multiplient, émanant de personnalités de la présidence, de l’UDPS et même de l’opposition en passant par l’ambassade de Russie à Kinshasa.
Le président est profondément affecté et très peiné par la tragédie, fait savoir le porte-parole de Félix Tshisekedi.
En réaction, le coordonnateur national des organisations de la société civile , s’est indigné ce mercredi 16 octobre 2019 contre la disparition de l’avion cargo affrété par la présidence jeudi dernier.

Pour Sam Bakasende wa Kasende , cet acte constitue une tentative d’attentat contre la personne du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Très vite, l’autorité suprême du pays devra prendre des dispositions necessaires pour sa propre sécurité afin de déjouer la carte de l’ancien régime.

Cet expert en bonne gouvernance touché et en colère, a par la même occasion, proposé en urgence la mise en place d’un cadre de concertation entre le Front Commun pour le Congo et le Cap pour le Changement afin de gérer au plus vite possible les questions liées à la crise qui peut persister au sein de la coalition, et les leaders de la société civile devraient être associées comme étant une église au milieu du village.

Devant la presse, il a pris la parole pour lancer un message au président de la République et son entourage.

« Le président Tshisekedi doit savoir qu’il est Chef de l’État .il doit agir et orienter des choses au sein de la coalition. Ces collaborateurs doivent se réveiller et requalifier les choses au lieu de privilégier leurs intérêts égoïstes. Ce pays doit changer sa façon d’être « , a-t-il déclaré

Interrogé sur place, il dit constater que le chef de l’État se comporte depuis sa prise des fonctions comme un religieux.

« Il se comporte comme un religieux. Il a trop de compassion. Il collabore plus avec les gens qui ne l’aident pas au lieu et à la place de ceux qui ont souffert pour l’UDPS . Son entourage doit être requalifier par lui « , a déclaré Sam Bakasende wa Kasende dans un ton de colère.

Sylvain Mukendi

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