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Politique

Goma : Le ministre congolais de la santé rassure la population sur les mesures arrêtées contre Ebola

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Le ministre congolais de la santé a tenu une conférence de presse jeudi 18 juillet à Goma pour faire un état de lieu sur la maladie à virus Ebola au Nord-Kivu mais aussi pour dissiper le doute et l’inquiétude nés depuis la première apparition d’un cas positif au sein de cette ville.

Partant ainsi de ces faits, docteur Oly Ilunga a d’abord rassuré que de nouvelles stratégies sont en train d’être prises pour écarter le danger.

Ensuite, le ministre de la santé a éclairé l’opinion publique au sujet de l’évolution de la maladie au Nord Kivu, soulignant que la zone de santé de Katwa qui était le réservoir par excellence du virus ne représente plus aujourd’hui un sérieux danger pour la ville de Butembo.

Celui-ci est cependant revenu sur le fait que l’épidémie reste une crise de santé publique. Cela, après que l’Organisation mondiale de la Santé a déclaré Ebola en RDC comme une urgence sanitaire mondiale mercredi 17 juillet dernier.

Lors de la même allocution, le ministre congolais a également parlé de la gestion des fonds qui devraient être alloués dans la lutte contre Ebola après la déclaration de l’OMS. Il a plaidé pour qu’il ait plus de transparence afin que ces fonds répondent au problème sanitaire qui est véritablement le sien.

Le ministre de la santé soutien qu’il n’existe qu’une seule stratégie pour éradiquer cette fièvre hémorragique: identifier les contacts, désinfecter les endroits soupçonnés et observer des mesures générales d’hygiènes dans les lieux publics.

Oly Ilunga demande ainsi aux autorités religieuses du Nord-Kivu d’interdire la pratique d’imposition des mains comme cela e été le cas lors du tout premier cas d’Ebola enregistré à Goma, celui du pasteur testé positif et décédé lors de son transfert à Butembo pour des soins appropriés.

Signalons que le ministre de la santé a prévu une rencontre avec le gouverneur Carly Nzanzu Kasivita afin de discuter sur les nouvelles stratégies à prendre pour la prévention. Pour lui, chaque fois qu’il y aura un décès à Goma, la personne morte devra passer au test d’Ebola avant d’être acheminée à la morgue.

Noé Kalemeko

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