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Inscription de la Rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO : Le ministre Tony Mwaba se dit satisfait de son plaidoyer

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Tiré du journal Impact News

L’annonce de l’inscription de la Rumba congolaise au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO a constitué l’objet du briefing fait par le Ministre de la Communication et médias, Porte-parole du Gouvernement, Monsieur Patrick Muyaya, qui avait invité sa collègue Ministre de la Culture et Arts, Mme Catherine Kathungu Furaha.

A cette occasion, les deux ministres ont affirmé que le Gouvernement de la RDC s’est fixé l’ambition de faire de la Rumba un vecteur de paix et de cohésion nationale.

Lors de la dernière Assemblée générale de l’UNESCO organisée à Paris, le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi avait mené un plaidoyer pour que l’Organisation des Nations Unies pour l’Education (UNESCO) puisse inscrire la Rumba congolaise dans son patrimoine culturel immatériel. Une réalité qui fait non seulement sa fierté, mais également constitue une raison légitime de son satisfécit pour avoir été écouté par cette Organisation internationale. Que cela soit annoncé par ses collègues qui ont jeté les fleurs sur les prédécesseurs de Mme Catherine au Ministère de la Culture et Arts, n’est que l’aboutissement d’un plaidoyer mené par le numéro un de l’EPST et qui va profiter aux deux rives des deux capitales les plus rapprochées du monde.

De la République Démocratique du Congo au Congo Brazzaville, se trouvent les origines de la Rumba congolaise. Il s’agit d’une danse, appelée ‘’Nkumba’’ qui signifie tout simplement ‘’nombril’’ dans les langues du Royaume Kongo. C’est de cette danse qui s’exhibait avec un homme et une femme ‘’collé-serré’’, autrement dit ‘’nombril contre nombril’’ que vient la ‘’Rumba’’, contraction de ‘’Nkumba’’.

Avec la traite des Noirs, les Africains en général et les Congolais en particulier ont apporté dans leur bagage immatériel, la culture et la musique, dans l’Amérique, terre de l’esclavage. Voilà ce qui avait conduit le Ministre Tony Mwaba à déclarer : ‘’Concernant la culture, impactée aussi par la crise sanitaire, le renforcement de la protection et de la promotion de la diversité des expressions culturelles prônée par l’UNESCO, est d’une importance sans égale. Mon pays a dès lors les instruments normatifs du secteur culturel notamment la Convention de 2003 sur la protection et la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Dans le cadre de cette Convention, nous attirons l’attention particulière de l’Organisation sur le dossier d’inscription multinationale de la Rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité soumis par les deux Congo.

L’inscription de la Rumba congolaise sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité, renforcera le pont culturel entre les deux capitales les plus rapprochées du monde que sont Kinshasa et Brazzaville et consacrera une pratique culturelle, adoptée mondialement depuis des décennies’’, avait déclaré le Ministre congolais de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi.

Ayant obtenu ce qui a été mené comme combat lors de sa dernière participation à l’Assemblée Générale de l’UNESCO, le Ministre de l’EPST très satisfait promet d’apporter tout son appui et toute son expertise, en tant qu’Avocat de la Rumba congolaise, mais aussi et surtout comme professeur d’Université et membre du Gouvernement qui s’est fixé comme ambition, de faire de la Rumba un vecteur de la cohésion et de l’unité nationale.

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