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Politique

Sanctions contre des officiels congolais sous régime Kabila : le Mouvement citoyen TUSONGE dénonce l’«ingérence» de l’Union Européenne

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Le président national du Mouvement citoyen TUSONGE, Fiston Basubi, conteste la légalité et le fondement même des sanctions renouvelées ce lundi 9 décembre 2019 par l’Union européenne contre quelques officiels congolais sous régime Kabila à qui elle reproche de graves violations des droits de l’homme et des entraves au processus électoral.

Pour TUSONGE, les sanctions européennes qui frappent notamment Emmanuel Ramazani Shadary, le candidat malheureux à la présidentielle 2018 , sont d’abord une « ingérence politique inacceptable dans les affaires internes du pays ».

L’Union européenne ne nie pas leur caractère politique. « Les sanctions (sont des mesures préventives qui) permettent à l’UE de réagir rapidement face à des problèmes politiques », peut-on lire sur le site internet du Conseil européen. Elles peuvent donc être levées en cas « d’évolutions favorables perceptibles » précise une source diplomatique.

Dans le cas contraire, leur renouvellement est annuel.
Autre leitmotiv de Fiston Basubi : ces mesures seraient « injustes et illégales ». Il reproche à l’Union européenne de ne pas avoir donné aux personnalités sous sanctions l’opportunité de se défendre. Côté européen, on explique que la jurisprudence ne les oblige pas à entendre les personnalités visée par les sanctions avant que celles-ci ne soient prises. Par la suite, un recours est possible devant la Cour européenne de justice.

Les Congolais y ont d’ailleurs lancé un appel toujours en cours d’examen. « Leurs avocats, précise une source européenne, ont également été reçus à Kinshasa » par l’ambassadeur de l’UE, qui s’est dit « disponible pour échanger directement » avec les personnes sous sanctions. Sans suite pour le moment.

Par contre , les sanctions qui frappaient Lambert Mende et une autre personnalité congolaise ont été levées par l’UE.

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